Le principal apport est bien dans l’importance du temps consacré à l’enseignement de la compréhension. " Il nous reste à comprendre les raisons de cette faiblesse de l’enseignement de la compréhension au cours préparatoire. Est-ce parce que ses effets sont moins spectaculaires et gratifiants à court terme que ceux de l’enseignement du déchiffrage ? Est-ce parce que les enseignants font de la maitrise du code un préalable et diffèrent l’enseignement de compréhension aux années ultérieures ? Ou encore parce qu’ils manquent d’outils didactiques capables de les aider ?"
Au passage, R Goigoux enterre la querelle des méthodes : aucun manuel, aucune méthode ne montre d’efficacité particulière dans l’apprentissage de la lecture.
Cet enseignement de la compréhension est aussi au cœur de beaucoup de nos classes. Une formation inscrite au PAF permettra au cours de cette année de donner quelques clefs aux professeurs confrontés à des problèmes de grande difficulté de lecture, de leur faire découvrir quelques pratiques qui musclent la capacité à comprendre, de renouveler leus connaissances didactiques sur la question.
Lire et écrire, quels apprentissages ?
Cette synthèse étudie 8 sous ensembles de questions : l’étude du code alphabétique et la reconnaissance des mots, la compréhension des textes écrits, l’écriture, l’étude de la langue, l’acculturation à l’écrit, le caractère plus ou moins explicite de l’enseignement, l’aide aux élèves en difficulté, le climat de classe et l’engagement des élèves.