Le jeu du bouchon pour éviter les embouteillages d’informations, ça n’a pas l’air, mais c’est sérieux !
Après avoir participé au stage PAF, « Enseigner autrement, le jeu en classe » [1], j’ai proposé ce jeu à des élèves de terminale baccalauréat professionnel, en éducation civique. Il s’agissait de contribuer à la mémorisation des savoirs relatifs au thème « Droits de l’Homme et action internationale ». Les élèves ont quasiment toutes apprécié de jouer en classe ; elles sont, par ailleurs, nombreuses à penser que cette activité favorise la mémorisation. Ce qui est certain, c’est qu’elle les a motivées et amusées, ce qui est déjà, pour reprendre une expression à la fois ludique et pédagogique, un bon point !
Exemple pour un groupe de 15 élèves (3 équipes de 4 et 1 équipe de 3). Pour compenser l’infériorité numérique, l’équipe de 3 peut comprendre un élève particulièrement à l’aise dans la discipline.
Autre possibilité : 3 équipes de 4 et 3 élèves volontaires pour contrôler le bon fonctionnement du jeu, notamment lors de la validation des réponses et de la distribution des bons points.
Matériel nécessaire :
– Quinze cartes (une couleur par équipe, cartes numérotées de 1 à 4) : chaque élève reçoit une carte de couleur numérotée.
– Un objet pour chaque équipe qui servira de « bouchon » à attraper (attention aux objets dangereux) ; idéalement, des petites peluches.
– Des bons points.
Les règles du jeu :
– Les élèves révisent, par équipe de couleur, le cours à mémoriser.
– Ensuite, ces équipes sont séparées ; les élèves forment de nouvelles équipes en se regroupant par numéro (équipe des cartes 1, équipe des cartes 2, équipe des cartes 3, équipe des cartes 4).
– Chaque équipe place son « bouchon » au centre de la table, afin qu’il soit accessible à tous les membres.
– Silence. L’enseignant pose, une à une, des questions relatives au cours.
– Les élèves de chaque équipe qui pensent connaître la réponse juste tentent d’attraper le « bouchon » ; le premier l’ayant attrapé formule sa réponse à voix basse, les autres équipes ne devant pas l’entendre.
– L’enseignant formule la réponse attendue ; si la réponse donnée par l’élève est acceptable, on lui accorde un bon point (si elle ne l’est pas, il en perd un).
– A la fin du jeu, les équipes de départ sont reformées et les points comptés. On peut valoriser la participation de tous les élèves de bonne volonté (point de bonus ajouté à la prochaine note par exemple).
Jeu proposé par Stéphanie Vienco