L’œuvre de Marguerite Duras est présentée comme un long dialogue entre deux personnages (un homme et une jeune fille), dont l’action se déroule sur le banc d’un square. Ils parleront, non pour tenter de se comprendre, mais pour permettre à la parole de circuler librement. Ils ne se connaissent pas, se quitteront dans quelques instants, et peuvent tout se dire. Ils vont alors, involontairement, s’extraire du rythme et de la cadence de leur quotidien, pour s’offrir un moment hors temps de conversation, une bulle d‘introspection. Prendre une pause, briser le rythme, c’est se donner le temps de vivre, du temps pour soi. Le lecteur n’assiste pas à la naissance d’une histoire d’amour, mais à une rencontre avec l’autre et avec soi, furtive certes, mais précieuse.
A travers l’étude de cette œuvre et en lien avec le programme limitatif, nous pouvons nous interroger sur la problématique suivante : En quoi le square, lieu de passage, peut-il devenir celui du ralentissement et de l’introspection ? Le diaporama suivant propose notamment des repères biographiques, les liens avec le thème et un exemple de parcours de lecture.
Teaser "Le square" de Marguerite Duras, Mise en scène - Bertrand Marcos. Interprétation - Mélanie Bernier et Dominique Pinon.