« Il donne l’apparence d’un boxeur en train de lutter contre son ombre et tout son corps semble être ainsi une mécanique détraquée, disloquée, douloureuse, sauf l’harmonie de ses jambes qui mordent et mâchent la piste avec voracité. Bref, il ne fait rien comme les autres, qui pensent
parfois qu’il fait n’importe quoi. » Courir, Jean Echnoz, 2008.
Sommaire du diaporama
- Repères biographiques
- Un résumé
- Liens avec le programme
- Exemple de parcours de lecture
- Quelques extraits
- Quelques exemples de ressources
Liens avec le programme
La course comme métaphore de la vie :
- Chaque course apparaît dans le récit comme un parcours en temps limité qui concentre les différentes phases d’une vie entière.
- A trop vouloir courir contre le temps pour conquérir de nouveaux records, Emile Zatopek est-il passé à côté de sa vie ?
- Comme Chaplin dans Les temps modernes, broyé par les machines du travail à la chaîne Emile Zatopek apparaît broyé par le système totalitaire car ses performances d’athlète sont exploitées par le régime communiste.
Un récit qui dans sa forme reproduit le rythme d’une course :
- La forme du récit semble épouser le propos en reproduisant le rythme et les cadences de la course : phrases courtes, saccadées, discours indirect libre.
Courir pour le plaisir : un temps de loisir pour soi.
- Très vite, Emile Zatopek court par obligation car il devient un athlète de métier. Mais au début et à la fin du récit, courir est une simple occasion de s’accorder du temps pour lui, un moment de plaisir pendant son temps libre.
- La course à pied : un sport-performance ou un loisir permettant de s’accorder du temps pour soi ?
Courir : un temps pour découvrir le monde.
- Courir permet à Emile Zatopek de voyager en participant à des compétitions internationales sur tous les continents.